Sommaire

Ce guide du balado pour les musées s’adresse aux petites et moyennes institutions muséales qui voudraient se lancer dans la production de balado avec un budget limité. Le guide inclut une définition du balado ainsi qu’une typologie non exhaustive des balados pour inspirer les institutions dans la création d’un nouveau concept. La section « tutoriel » propose des solutions privilégiant des ressources gratuites et non propriétaires. L’objectif de ce tutoriel est de fournir les moyens les plus accessibles possibles pour la création d’une nouvelle émission. Un glossaire comprenant les termes fréquemment utilisés en balado et une liste de liens pour approfondir le sujet se trouvent à la fin du document.

Introduction

Apparue au début des années 2000, la baladodiffusion (ou podcasting, en anglais) connaît un grand engouement depuis quelques années. Selon une étude conduite par Edison Research en 2021, près de 78% de la population américaine était familière avec le terme podcast, 57% en avaient déjà écouté et 41% en écoutaient au moins une fois par mois. En parallèle, l’offre de balado augmente rapidement. En mars 2021, on comptait près de 2 millions de balados actifs et plus de 47 millions d’épisodes disponibles. À titre comparatif, en juin 2018, le nombre de balados actifs s’élevait à 550 000. En moins de trois ans, il s’agit d’une augmentation de près de 400%.

Les musées n’échappent pas à cette tendance, puisque nombreuses sont les institutions à se lancer dans la baladodiffusion. Le balado peut être un outil de médiation peu coûteux et relativement simple à produire. Il faut toutefois connaître quelques notions de base avant de se lancer. Ce guide du balado pour les musées s’adresse particulièrement aux institutions de taille moyenne et modeste, afin de les aider à utiliser de façon optimale leurs ressources qui peuvent être limitées, autant d’un point de vue financier qu’en termes de ressources humaines.

Nous débuterons en définissant le balado et en présentant sa pertinence dans le milieu muséal. Nous proposerons ensuite une petite typologie des balados produits par les musées illustrée de quelques exemples, et ce dans le but d’inspirer les institutions qui voudraient se lancer dans la production de contenu audio sans nécessairement avoir d’idées de concepts. Enfin, une section « tutoriel » pour la production de balados pourra aiguiller les employés des musées qui voudraient débuter un tel projet. Les solutions proposées privilégient des ressources gratuites et non propriétaires. Pour faciliter la compréhension, un glossaire comprenant les termes fréquemment utilisés en balado se trouve à la fin du document.

Un balado, c’est quoi?

Selon la définition donnée par l’Office québécois de la langue française, il s’agit d’un fichier au contenu radiophonique, audio ou vidéo qui, par l’entremise d’un abonnement à un fil RSS, ou équivalent, auquel il est rattaché, est téléchargé automatiquement à l’aide d’un logiciel agrégateur et destiné à être transféré sur un baladeur numérique pour une écoute ou un visionnement ultérieurs. [1] En anglais, le terme podcast regroupe les mots « iPod », le célèbre baladeur d’Apple, et « broadcast », qui signifie « émission » et « diffusion ». Pour faire plus simple, on peut donc dire qu’il s’agit d’un contenu audio numérique téléchargeable que l’on peut écouter n’importe où et n’importe quand sur un baladeur. [2] La longueur, la forme et le contenu des balados sont très variables. Il existe toutefois deux grands types de balados :

  1. Ceux qui permettent la rediffusion d’émissions de radio ou de contenus similaires. Pour les musées, il pourrait s’agir par exemple de l’enregistrement d’une conférence organisée par l’institution, qui serait rendue disponible pour le public sous forme de balado.
  2. Le format le plus courant reste le balado natif, c’est-à-dire un balado dont le contenu est produit spécifiquement pour ce format. [2]

L’avantage des balados pour les musées

L’accès au contenu très flexible qu’offre la baladodiffusion permet de rejoindre un auditoire large. Dans un récent panel en ligne organisé par le Paul Mellon Center for Studies in British Art, intitulé Speaking of Art : Art, Histories and the Podcast, les panélistes ont par ailleurs beaucoup insisté sur le potentiel démocratique du podcast. Ce dernier permettrait un décloisonnement du savoir détenu par les experts, et aurait le pouvoir de rejoindre un auditoire étendu et diversifié ; à leur avis, plus de gens provenant de divers milieux écouteront par exemple un podcast sur l’histoire de l’art que de gens viendront assister à une conférence formelle sur le même sujet au sein du musée. Le format peut aussi permettre de donner la parole à des non-professionnels ou à des individus et des communautés dont on entend peu la voix dans les musées [3]. Aux États-Unis, près de trois auditeurs de balados sur quatre disent aimer écouter des podcasts pour apprendre de nouvelles choses [4]. Cette tendance fait du balado un outil particulièrement adapté pour la médiation muséale. La baladodiffusion permet aux musées de produire du contenu distinctif, en lien avec leur mission, leurs expositions ou leur collection. De plus, la possibilité de diffuser de façon régulière permet aux musées d’aborder des sujets reliés à l’actualité. Selon la forme qu’il prend, le balado peut donner l’opportunité au musée de diffuser un contenu augmenté autour de sa collection ou d’agir en complément à l’expérience du visiteur, en faisant office d’audioguides à l’intérieur ou à l’extérieur de leurs murs. Le balado est également une façon de diversifier les points de vues et de diffuser du contenu en lien avec leur mission et l’actualité.

Une typologie des balados offerts par les musées, toutes disciplines confondues

Afin d’inspirer les musées qui voudraient se lancer dans la production d’un balado, voici quelques concepts déployés de façon originale — et avec toutes sortes de moyens — par quelques petites, moyennes et grandes institutions muséales du Québec et d’ailleurs.

1. Le «  balado-balade  »

Un premier type de balado observé au sein de deux musées d’histoire sociale montréalais, le MEM (Centre des Mémoires montréalaises) et l’Écomusée du Fier monde, consiste à proposer un contenu audio associé à un circuit urbain à parcourir. Ainsi, le balado propose un point de départ et un point d’arrivée physiques dans la ville, le narrateur guidant le participant dans ses déplacements tout en associant l’histoire racontée au chemin parcouru et aux témoins matériels s’y trouvant.

Il s’agit, en quelque sorte, d’une alternative extra-muros et plus démocratique (puisque gratuite) à l’audioguide proposé en exposition Écomusée du Fier monde – Rue Ontario Le Balado Rue Ontario lancé par l’Écomusée du Fier monde propose une incursion au cœur de l’histoire de la rue Ontario, de 1842 à aujourd’hui. On y croise une vingtaine de personnages que l’on suit dans leurs itinéraires — le laitier, le chauffeur de tramway, etc. — et l’on y découvre l’histoire de bâtiments et de lieux importants.

Le balado d’une durée d’une heure a été co-réalisé avec Audiotopie, une entreprise de création de parcours, d’installations et de performances sonores, dont le but est entre autres de décloisonner le média sonore des lieux de diffusion. Il est hébergé par la plateforme Soundcloud et peut être écouté directement sur le site internet du musée par l’entremise de l’hébergeur ou sur l’application mobile de ce dernier. Les épisodes peuvent aussi être téléchargés sur un ordinateur sous forme de fichier audio de format ZIP (fichiers compressés), pour ensuite être transférés sur baladeur. Cela permet aux auditeurs qui ne possèdent pas de téléphone intelligent de pouvoir suivre le parcours urbain tout en écoutant le balado sur le support de leur choix (Ipod, lecteur mp3, etc.)

Centre des mémoires montréalaises (MEM) – L’histoire des quartiers montréalais disparus Suivant le même concept, le MEM propose des parcours audios de trois quartiers montréalais disparus, soit le Red Light, le Goose Village et le Faubourg à m’lasse. Chaque balado d’une durée approximative d’une heure propose un point de départ et un point d’arrivée physique dans l’ancien quartier. Ceux-ci peuvent être écoutés directement sur le site internet du MEM (le site héberge les fichiers) ou peuvent être téléchargés sous forme de fichiers audio compressés au format ZIP. Le balado ou parcours sonore n’est donc dans ce cas-ci pas associé à un Flux RSS.

2. Le balado incitant à la découverte des collections muséales

Un deuxième type de balado adopté par plusieurs musées à travers le monde propose une incursion dans les collections muséales. Ces dispositifs offrent l’occasion d’approfondir les connaissances, de développer des récits (réels ou imaginés) ou rendre compte des mythes autour de certains objets du patrimoine (matériel ou immatériel) ou de certaines œuvres. La formule, qui peut être exploitée de multiples façons, peut entre autres laisser place à certains récits alternatifs qui échappent parfois aux histoires plus traditionnelles proposées par les musées. Comme la numérisation des collections en ligne, ce type de balado permet également de décloisonner les connaissances sur les collections muséales qui restent souvent entre les mains des conservateurs. Un autre avantage : le concept s’applique à tous les types de musées.

Le Musée des beaux-arts de Montréal –  La vie secrète de l’art (2019-2020) Le balado pour enfants, créé par La puce à l’oreille (compagnie de production de contenu narratif audio pour enfants) en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal en 2019, revisite cinq œuvres de la collection du Musée à travers cinq récits écrits spécialement autour d’elles par l’auteur jeunesse Simon Boulerice. Les épisodes, d’une durée approximative de trois minutes, peuvent être écoutés directement sur le site web du Musée (grâce à la plateforme d’hébergement Acast) ou bien sur diverses plateformes d’écoute telles que Spotify, Google Podcasts, etc.

Musée national des Beaux-arts du Québec –  Si les œuvres pouvaient parler (2020) À la manière d’une enquête journalistique, les épisodes de la série Si les œuvres pouvaient parler explorent les histoires plus personnelles qui peuvent être reliée à certaines œuvres d’art. Les deux premiers épisodes rendent compte de l’histoire d’amour se cachant derrière deux tableaux de l’artiste Paul-Émile Borduas conservés dans la collection (Les Pylônes de la porte et Boucle perdue) tandis que les troisième et quatrième épisodes révèlent le parcours de la photographe canadienne méconnue Edith S. Watson. Les épisodes font intervenir diverses figures faisant avancer les découvertes, tel que Pascal Laforest, un homme dont la mère aurait eu une histoire avec Borduas. Le balado est co-réalisé (avec Marine Fleury) et animé par la journaliste Amarylis Proulx. Initialement hébergé par Simplecast, il est distribué sur la majorité des plateformes. La durée des épisodes est de 20 à 30 minutes.

Minneapolis Institute of Art (États-Unis) – The Object Podcast (depuis 2019) Le concept du Minneapolis Institute of Art est le suivant : en partant d’une œuvre de leur collection ou d’un.e artiste y figurant, le musée aborde une thématique reliée à l’art et/ou à des questions plus engagées telles que l’identité culturelle, les classes sociales, l’immigration, le genre, etc. En ayant par exemple pour point de départ l’œuvre Olive Trees de Vincent Van Gogh (1889), peinte un an avant la mort de l’artiste alors que ce dernier était en traitement à Saint-Rémy, dans le sud de la France, le musée a conçu un balado sur le mythe de l’artiste condamné à vivre dans la pauvreté. En se penchant sur la courte carrière de l’artiste afro-américain William Edmondson, le premier artiste afro-américain à bénéficier d’une exposition solo au MoMA, le musée approfondit la relation complexe et problématique entre le monde de l’art et les artistes racisées. Les épisodes sont disponibles pour écoute sur la plateforme d’hébergement Soundcloud, les liens vers ceux-ci étant partagés sur le site web du musée.

3. Le balado flirtant avec l’audioguide

Un troisième concept de balado adopté par certains musées vise la production de contenu audio pouvant accompagner la visite d’une exposition, d’un bâtiment ou d’un site patrimonial, tout en pouvant être écoutés comme tels. Ces contenus, appelés balados par leurs concepteurs, ne sont toutefois pas toujours rattachés à un flux RSS et agissent en quelque sorte aussi à titre d’audioguide. Nous en présenterons ici deux exemples impliquant des institutions dont la mission, l’ampleur et le budget diffèrent complètement.

Musée d’art contemporain de Montréal – Mon balado au MAC (2018) Le concept proposé par le MAC est le suivant : ces derniers proposent de laisser la parole à des classes d’enfants du primaire, afin que ceux-ci puissent s’approprier un discours autour de l’art contemporain et expérimenter la création d’un balado. Un seul épisode a pour l’instant été réalisé, permettant à des élèves de trois classes de cinquième année de l’école Saint-Noël-Chabanel à Montréal de créer un parcours sonore en lien avec six œuvres de l’exposition C’est ainsi qu’entre la lumière. Le processus s’est étalé sur quelques mois. Les élèves ont effectué de la recherche sur les œuvres et conçu leurs scénarios dans lesquels étaient intégrés du contenu informatif tout comme leur lecture subjective des œuvres. Les parcours sonores mêlaient donc questionnements sur les œuvres, histoire inventées et poésie. Le balado du MAC fut accessible pour écoute au Musée même, gratuitement, à titre de parcours sonore de l’exposition C’est ainsi qu’entre la lumière. Il était aussi disponible pour écoute sur le blogue du Musée, mais il semble qu’il ne le soit plus à ce jour.

La fondation du patrimoine Sainte-Jeanne-de-Chantal (Montréal) – Sainte-Jeanne-de-Chantal, un trésor du XVIIIe siècle L’église Sainte-Jeanne-de-Chantal est le plus ancien édifice public en pierre construit à l’ouest de Montréal. Sur son site web, la petite institution religieuse propose une visite des lieux accompagnée de son balado, divisé en quatre segments : un premier sur la construction de l’église ; un deuxième sur les éléments sculptés qui en font un monument historique classé ; un troisième sur le mobilier et les oeuvres d’arts qui s’y trouvent et un dernier pour mieux comprendre le lieu de culte. Chaque segment contient environ une dizaine de pistes audio d’une durée allant de une à cinq minutes. Ici, le dispositif remplace avantageusement un audio-guide. Le balado est disponible pour écoute à même le site web du musée. Les pistes ne sont ni téléchargeables, ni liées à un flux RSS ou un équivalent. Elles ne sont pas non plus disponibles sur les plateformes d’hébergement populaires telles que Spotify ou Google Podcast ; il faut donc les écouter sur son ordinateur ou sur son téléphone intelligent, à partir du site web de l’institution. Si ce choix limite la portée du balado, il peut être envisagé par de plus petites institutions n’ayant pas envie de s’attaquer à l’univers parfois complexe des plateformes d’hébergement et des flux RSS.

4. Le balado où la parole est laissée aux « non-experts »

Un concept de balado que les musées québécois semblent avoir adopté consiste à inviter des intervenants provenant d’autres milieux ou du public afin de discuter d’une thématique relative à la mission du musée, d’une exposition ou d’œuvres de la collection. L’idée est de favoriser l’interdisciplinarité, le partage de l’autorité détenue par les conservateurs et les professionnels de musées, et de proposer des points de vue multiples sur l’art, la science ou l’histoire.

Le Musée de la Civilisation – Avec la langue (2020) Dans leur podcast, le Musée de la Civilisation invite des invités issus d’une même discipline (deux par balado) à discuter ensemble de leur rapport à la langue française. Georges Laraque et Olivier Niquet, Christine Beaulieu et Mélissa Mollen Dupuis, Marc Brunet et Yannick de Martino, Sophie Deraspe et Philippe Falardeau en sont des exemples. Les épisodes peuvent être écoutés sur le site du musée par l’intermédiaire d’un lecteur exporté fourni par la plateforme d’hébergement Acast ainsi que sur la plupart des plateformes habituelles : Spotify, Google Podcasts et Apple podcasts.

Le Musée d’art de Joliette – Spécialiste en la matière (2021) Dans leur toute nouvelle série de balados, le MAJ propose des discussions sur l’art et sur des thématiques entourant ses expositions, avec des intervenants qui ne sont pas du domaine des arts. Dans son premier épisode, le Musée a par exemple invité la directrice générale du Conseil régional de l’environnement de Lanaudière afin d’initier une discussion autour du thème du plastique, à l’occasion de l’exposition de Philippe Allard, Infiltrations, présentée au musée. Le balado est disponible pour écoute sur le site web de Musée en quarantaine (par le biais de la plateforme d’hébergement Soundcloud) et sur les plateformes d’hébergement les plus populaires (Spotify, Google Podcasts, etc.).

La production et la diffuson d’un balado : un tutoriel

Plus que jamais, produire et diffuser son émission de baladodiffusion est devenu accessible pour tout le monde. Pour les néophytes, plusieurs guides et tutoriels existent afin de les conduire dans la création d’une nouvelle émission. Cependant, peu de guides trouvés sur le net sont réellement objectifs. Financés par diverses compagnies de technologie, nombre de ces tutoriels en profitent pour vendre des produits ou des applications qui peuvent s’avérer dispendieux. Ce tutoriel vise à vous accompagner dans la production d’une émission de baladodiffusion, du début à la fin, avec le plus petit budget possible. Conscients du fait qu’une grande majorité des musées ne disposent que de moyens financiers très maigres, l’intention de ce tutoriel est donc de contribuer au processus de numérisation des petits musées. Pour une institution, la baladodiffusion peut s’avérer un outil très intéressant à utiliser pour atteindre un public au-delà de son enceinte. Plusieurs grands musées en ont déjà fait l’expérience, mais nous pensons que les plus petites institutions peuvent se procurer les moyens de développer leur propre projet à moindre coût. L’objectif de ce tutoriel est ainsi d’identifier les moyens les plus accessibles possibles pour la création d’une nouvelle émission.

Financer son projet de balado

Les coûts associés à la production d’un balado varient selon l’ampleur du projet envisagé, les standards de l’institution et la stratégie de production et de diffusion employée par cette dernière. Comme il existe plusieurs alternatives gratuites ou peu onéreuses aux logiciels de production et aux plateformes d’hébergement coûteuses, c’est souvent le matériel d’enregistrement qui coûtera le plus cher à l’institution. Autrement, la production d’un balado nécessite surtout que cette dernière dispose de ressources humaines motivées et disponibles pour y consacrer du temps. Il paraît que le Musée d’art de Joliette aurait réalisé son tout premier balado à l’aide de la fonctionnalité d’enregistrement de Zoom et de la suite Adobe et qu’il l’aurait enregistré dans un garde-robe ; comme quoi il ne faut pas des sommes astronomiques pour partir son projet de baladodiffusion !

Le financement public

Il existe actuellement peu de sources de financement public spécifiquement consacrées à la production de contenu audio. Nous n’en avons par ailleurs pas trouvé dans les programmes du CALQ, du CAC ou du Ministère de la Culture et des Communications du Québec. Il semblerait toutefois que le Conseil des arts et des lettres du Québec offre aujourd’hui des bourses pouvant aller jusqu’à 50 000 $ pour le financement de contenus audio [5]. Autrement, le Ministère de la Culture et des Communications et les autres organismes cités plus haut offrent aussi plusieurs programmes d’aide financière destinés au développement numérique, catégorie dans laquelle les balados peuvent entrer.

Les partenaires privés

Un autre moyen pouvant être employé par les institutions culturelles pour financer leurs projets de balado est l’insertion de publicités dans les émissions. Cette avenue peut toutefois être irritante pour les auditeurs, qui seront probablement agacés par la présence de ces dernières au sein du contenu. Autrement, certaines institutions muséales québécoises choisissent de créer des partenariats avec des entreprises se consacrant à la réalisation et à la diffusion de contenu radiophonique telles que Magnéto, un organisme québécois à but non lucratif ayant par exemple réalisé les balados du Musée de la Civilisation ( Avec la langue ) et du Musée des Beaux-arts de Montréal ( La vie secrète de l’art ).

Enregistrer son émission

Évidemment, avant de procéder à l’enregistrement, il est primordial de travailler sur son idée. C’est une chose de vouloir enregistrer une émission, mais il faut savoir enregistrer quel type d’émission ! Il est donc très important, avant de se lancer officiellement, de travailler longuement sur son idée. Travailler sur son texte, son sujet et sa narration rentre dans un processus créatif essentiel pour la qualité d’un balado. Et dépendamment de la forme que l’émission peut prendre, cela peut influencer les moyens d’enregistrements. Par exemple, une émission avec des invités risque de demander plus qu’un microphone. De même, une émission qui réutilise ses anciens audioguides n’aurait probablement pas besoin de faire l’acquisition de matériels.

Les microphones

L’équipement nécessaire à la production d’une émission de baladodiffusion est probablement la partie la plus coûteuse du processus de création, et il est évident que pour produire une émission de baladodiffusion, il en faut un convenable. Avec les débuts de la pandémie et le développement du télétravail, la demande pour des microphones a explosé. En conséquence, plusieurs compagnies ont mis sur le marché une panoplie de microphones à faible coût et de bonne qualité. À 84,99 dollars canadiens, le HyperX de Solocast est considéré comme l’un des meilleurs micros en termes de rapport qualité/prix. De fait, il est souvent comparé à plusieurs autres modèles plus dispendieux comme le Talk Go de JLab Audio ou le Seiren Mini de Razer. Alternativement, pour 69,99 dollars canadiens, le Snowball iCE est une autre option très abordable. Par expérience, il est plus que suffisant pour faire un enregistrement de bonne qualité pour une émission. Un peu plus dispendieux, à 80 dollars canadiens, l’UHURU a cependant l’avantage d’avoir un support à directivité cardioïde qui permet d’isoler aisément le son ambiant et favorisant la qualité du son. Ce dernier modèle est principalement adapté pour les joueurs en ligne. Il pourrait ainsi s’avérer un peu encombrant. Toutefois, la qualité sonore est excellente. Finalement, pour les créateurs néophytes, l’avantage de tous ces microphones est leur modèle « plug and go  » avec une prise USB compatible pour tous les modèles d’ordinateurs. Il est donc extrêmement facile de les installer sur des ordinateurs. En effet, plusieurs microphones sur le marché fonctionnent avec une prise jack ou des prises XLR à plusieurs branches. Il faut donc bien faire attention de connaître les connecteurs installés sur son ordinateur avant de faire un achat !

Casque d’écoute

Autant pour l’enregistrement que pour le montage, un casque d’écoute peut être un outil très important dans la création d’une émission de Balado. Pour les projets à très petit budget, n’importe quelle paire d’écouteurs de bonne qualité peut suffire. Les écouteurs de base fournis par Apple, par exemple, font très bien sortir le son et sont très suffisants pour une émission aux moyens modestes. Pour les projets avec un peu plus de budget, nous vous proposons toutefois quelques options de modèles de casque d’écoute qui pourraient servir. L’ATH-M50X (149 dollars canadiens) de la compagnie Audio-Technica est peut-être un peu dispendieux pour les plus petits budgets, mais cela contrebalance pour une excellente qualité audio pour tous les usages. Ce casque est absolument idéal pour favoriser les conditions d’enregistrement et pour monter adéquatement une émission. Il est généralement considéré comme l’un des meilleurs modèles disponibles sur le marché avec un prix accessible pour les consommateurs. Plus abordable, en échange d’un petit sacrifice en termes de qualité, le modèle ATH-M40X est aussi une très bonne option. Ces derniers temps, plusieurs audiophiles conseillent aussi le Sennheiser HD280 Pro (129 dollars canadiens) pour les projets à plus petit budget. Comme les modèles produits par Audio-Technica, c’est un casque parfait pour l’enregistrement et le montage en isolant parfaitement le son ambiant. De plus, il a aussi l’avantage d’être très confortable à porter  !

Monter son émission

Sans être un professionnel, de prime abord, éditer une émission de podcast peut paraître intimidant. Par ailleurs, mettre de la musique ou des effets sonores peut aussi s’avérer compliqué considérant les services payants, les lois sur l’utilisation et des droits d’auteurs. Toutefois, il n’est pas nécessaire de débourser une partie importante de son budget pour l’acquisition d’un logiciel dispendieux alors que plusieurs options gratuites existent. Plusieurs logiciels ou services web très simples d’utilisation permettent de monter son émission du début à la fin. Nous vous proposons ci-dessous une petite sélection de logiciels de montage et de banques audios pour pouvoir bâtir une émission.

Si jamais votre projet a un peu plus de budgets et peut se permettre d’utiliser de la musique non libre de droits, il est pertinent de mentionner les licences d’utilisation fournies par la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Socan). Au Canada, la Socan gère les droits d’auteurs pour l’ensemble des artistes et permet de leur payer une licence d’utilisation en toute légalité. Pour ce faire, simplement sélectionner une licence sur leur site internet.

Logiciel de montage

Audacity est assurément l’un des logiciels de montage audio le plus connu. Créé selon le principe d’«  open source  », ses concepteurs ont l’intention de garder le logiciel le plus accessible possible à n’importe quel public. De fait, il est entièrement gratuit et téléchargeable à partir de n’importe quel ordinateur. Audacity permet ainsi de faire toutes sortes d’opérations de base pour éditer une trame audio : couper, déplacer, réduire le son ambiant, inclure de nouvelles trames, faire des fondus, etc. Et évidemment, le programme permet aussi de s’enregistrer directement pour pouvoir l’éditer tout de suite après. Cependant, l’interface est un peu vieillotte et parfois difficile à utiliser, ce qui pourrait être rebutant pour certains. Alternativement, Ocenaudio est un autre programme «  open source  » et entièrement gratuit. Il offre sommairement les mêmes options qu’Audacity, en plus d’être très facile d’utilisation pour les débutants qui peuvent commencer à le manier aisément après seulement quelques minutes. Le programme a aussi une banque audio très intéressante qui permet aux utilisateurs d’inclure différents nouveaux sons sur leurs trames, agrémentant et personnalisant ainsi leur émission  !

Librairie audio

Mettre de la musique et d’autres effets sonores est primordial pour donner une identité à son émission de baladodiffusion. Pour les projets à très petits budgets, plusieurs services en ligne sont disponibles pour utiliser des pièces musicales ou audio légalement. YouTube fournit par exemple sa propre librairie audio avec, à sa disposition, des milliers de chansons de tous les genres et différents effets sonores pour être utilisé dans n’importe quel projet selon le principe de « creative common ». Depuis quelques temps, la BBC fournit aussi sa propre librairie audio entièrement gratuite pour les usages non-commerciales. De quoi diversifier l’offre ! Pour les amateurs de musique classique, Musopen offre une grande sélection de pièces connues de Bach, Mozart, Chopin et bien d’autres.

Plusieurs musiciens publient aussi leurs créations sur Pixabay. Ce site fournit des milliers de chansons gratuitement et sans restriction sur les droits d’utilisation. Comme avec la librairie audio de YouTube, la musique diffusée sur Pixabay couvre plusieurs genres et il est certain qu’une émission peut trouver chaussure à son pied. À plus petite échelle, le musicien Kevin MacLeod, avec son site Incompetech, publie fréquemment de la musique sans restriction sur internet depuis des années. MacLeod a à son actif plusieurs centaines de chansons qu’il laisse en libre accès pour n’importe quel type de projet, à la condition qu’il soit crédité pour ses travaux. Sur le même principe, plusieurs artistes choisissent de publier leurs musiques en libre accès sur Soundcloud. Avec un peu de recherches, il est très possible de trouver une pièce qui correspond au thème recherché pour une émission. Il faut toutefois bien s’assurer de connaître et de respecter les conditions d’utilisation établies par l’artiste idéalement par l’intermédiaire d’une licence libre, ou bien de lui demander son autorisation au préalable !

Diffuser son émission

Choisir sa plateforme de diffusion peut être l’un des aspects les plus ennuyeux. Évidemment, il ne s’agit pas tout simplement de produire une émission de balado; il faut aussi la rendre accessible à son public. Un musée devrait ainsi faire primer l’accessibilité et la facilité d’écoute de son émission. Pour les néophytes, il existe un service de plateforme de diffusion qui se charge de faire la publication automatiquement d’une émission sur différents lecteurs : iTunes, Spotify, Google Plays et ainsi de suite. C’est donc un outil très utile pour quiconque ne souhaite pas faire ces manœuvres lui-même. Cependant, la grande majorité des plateformes de diffusion offrent leur service à des prix exorbitants, pouvant aller de 10 à 30 dollars canadiens par mois. De fait, il est difficile pour les petits musées de s’en servir. Heureusement, il existe plusieurs options gratuites et qui font très bien le travail demandé. Dans cette section, nous présentons donc quelques options entièrement gratuites.

Nous mentionnerons au passage qu’il existe très peu de plateformes de diffusion gratuites francophones et québécoises. En cette matière, ce genre de service reste presque uniquement anglophone. Toutefois, ce n’est pas un problème en tant que tel pour la diffusion locale considérant que les lecteurs de baladodiffusion comme iTunes et Spotify sont largement utilisés au Québec.

Anchor

Anchor est probablement la plateforme gratuite la plus utilisée ces temps-ci, avec un nombre croissant d’utilisateurs. Fondé en 2015, puis acheté par le géant Spotify en 2019, Anchor est une application qui sert à développer facilement et rapidement des podcasts pour les débutants. Elle est donc dotée d’un logiciel de montage facile à utiliser, d’une librairie sonore extensive et elle permet d’inclure de la musique disponible sur Spotify pour un projet d’émission. Le plus important, cependant, est que Anchor distribue aussi automatiquement les baladodiffusions sur différentes plateformes comme Spotify, Apple Podcasts, Google Podcasts et plusieurs autres centres d’écoutes. De plus, en modifiant manuellement le RSS Feed de l’émission, il est aussi possible d’inclure d’autres plateformes. Finalement, il y a aussi une option pour monétiser l’émission en laissant Anchor mettre de la publicité automatiquement durant les épisodes.

Cette plateforme a évidemment plusieurs inconvénients [6]. En acceptant les conditions d’utilisation, le réalisateur de l’émission cède certains droits à Anchor et Spotify. Par exemple, en assumant la responsabilité de diffuser votre émission sur des plateformes d’hébergement tiers, Anchor se charge aussi de vous représenter en cas de pépin de diffusion. Notamment, cela a cependant le désavantage de vous écarter de gérer vous-même votre contenu sur ces plateformes, comme iTunes par exemple. De plus, Anchor propose un système d’analyse statistique très faible, ce qui rend difficile à évaluer le succès de votre émission.

«  Open Source  » et «  Plug-in  »

En autre option, il existe aussi plusieurs ressources en « open source » qui permettent de laisser plus d’autonomie aux créateurs d’émission. Comme nous l’avons mentionné brièvement plus haut, un logiciel en open source se tient généralement selon une licence ouverte qui permet sa modification et son utilisation gratuitement. Utiliser une option « open source » donne aussi l’avantage au créateur de pouvoir être le seul propriétaire de son propre contenu. À cet effet, la plateforme GitHub héberge plusieurs projets entièrement gratuits dédiés à ce type de service. Tout comme Anchor, le site Podcast Generator permet à n’importe qui de créer sa propre plateforme et de diffuser son émission. La plateforme distribue aussi les émissions de baladodiffusion sur n’importe quelle grosse plateforme comme Spotify, Google Podcast et Apple Podcast tout en étant entièrement gratuite. Podsheets est présentement en développement. Il vise à offrir globalement les mêmes services que Podcast Generator, mais avec une accentuation sur la gestion des publicités qui peuvent être mises durant une émission.

Si vous avez un site internet qui fonctionne selon la plateforme d’hébergement Wordpress, il existe aussi plusieurs « plug-ins » gratuits qui peuvent fournir l’hébergement et la diffusion de votre projet. Seriously Simple Podcasting de la compagnie Castos sert à synchroniser son émission de baladodiffusion pour qu’il soit disponible rapidement sur son site internet et son RSS Feed. PowerPress Podcasting de Blubrry ou Podlove Podcast Publisher servent aussi la même fonction que les services précédents, tout en étant directement adaptés pour Wordpress. À vous de choisir lequel correspond le mieux à vos besoins !

Générer son propre RSS Feed

Un RSS Feed (« Really Simple Syndication ») permet d’outrepasser tout autre site d’hébergement et de distribution pour pouvoir gérer automatiquement son émission, sous format du «  Web Syndication  ». Pour les usagers, entretenir un RSS Feed permet de centraliser leurs abonnements à une multitude de sites internet sous le même endroit. Donc, par exemple, en s’abonnant à la fois aux «  feed  » d’un site de nouvelles, d’un blogue et d’une émission de baladodiffusion, l’usager peut retrouver toute ces mises à jour automatiquement sur son « feed » personnel. Pour les créateurs de contenu, entretenir son propre « feed » donne l’avantage de garder entièrement le contrôle de ses projets et de ne rien céder à un parti tiers.

Depuis quelque temps, le format RSS s’est entièrement adapté au format de la baladodiffusion. Le site internet de RSS offre ainsi un tutoriel particulièrement simple et complet pour pouvoir créer son propre « feed » adapté à une émission. Pour les réalisateurs qui ont un peu de patience et qui préfèrent ne pas faire affaire avec d’autres services, créer son propre RSS Feed est définitivement l’option à explorer.

Articles d’intérêt

  • Black, Holly. 2020. « What makes a good museum podcast? A step-by-step guide to getting started ». Museums Association. 21 avril. https://www.museumsassociation.org/museums-journal/in-practice/2020/04/21042020-what-makes-a-good-museum-podcast/.

  • Charr, Manuel. 2020. « How to Start a Podcast for Your Museum ». MuseumNext. 24 juillet. https://www.museumnext.com/article/how-to-start-a-podcast-for-your-museum/.

  • Hethmon, Hannah. 2019. « Podcasting in 2019: An Introduction for Museums ». Dans MW19. . Boston. https://mw19.mwconf.org/paper/podcasting-in-2019-an-introduction-for-museums/.

  • Kennedy, Randy. 2006. « At Museums: Invasion of the Podcasts ». The New York Times, 19 mai 2006, sect. Arts. https://www.nytimes.com/2006/05/19/arts/design/19pod.html.

  • « Podcast in Museums ». 2007. MediaMusea. Consulté le 21 avril 2021. https://mediamusea.files.wordpress.com/2007/06/mediamusea-podcast-in-museums.pdf.

Listes de balados muséaux

  • Famiglietti, Nicole. 2018. « These podcasts bring museums to your ears ». Museeum. 18 mai. https://www.museeum.com/these-podcasts-bring-museums-to-your-ears/.
  • « Five of the Best Podcasts About Art and Museums ». s. d. THATMuse. Consulté le 21 avril 2021. https://thatmuse.com/2020/06/26/5-podcasts-about-art-and-museums/.
  • FM, Player. s. d. « Museum Podcasts ». Consulté le 21 avril 2021. https://player.fm/podcasts/Museum.
  • « Give A Listen: 7 Podcasts for Museum Professionals ». s. d. Western Museums Association. Consulté le 21 avril 2021. https://westmuse.org/articles/give-listen-7-podcasts-museum-professionals.
  • Hill, Catherine. 2020. « Eleven Must-Listen Museum Podcasts ». Museum Hack. 25 octobre. https://museumhack.com/eleven-museum-podcasts/.
  • Lusk, Ashley. 2016. « 4 Podcasts That Bring Museum Artifacts to Life ». Medium. 9 novembre. https://bellocollective.com/4-podcasts-that-bring-museum-artifacts-to-life-611ddd0338ad.
  • Oteri, Danielle. 2019. « The Best Museum Podcasts ». TripSavvy. 26 juin. https://www.tripsavvy.com/best-museum-podcasts-4108370.
  • « Top 20 Museum Podcasts You Must Follow in 2021 ». 2019. Feedspot Blog. 5 septembre 2019. http://blog.feedspot.com/museum_podcasts/.
  • Trujillo, Maria. 2019. « The museum podcast: sparking meaningful connections ». Art Critique. 31 décembre. https://www.art-critique.com/en/2019/12/museum-podcasts-sparking-meaningful-connections/.

Balado et droits

  • Cross, Alan. s. d. « Musique et baladodiffusions ». Blogue Socan. Consulté le 21 avril 2021. https://www.socanblog.ca/fr/using-copyrighted-music-in-podcasts/.
  • Frymire, Bob. 2020. « APM Canada - Music Licensing 101: What Podcasters Need to Know ». 22 octobre. https://www.apmmusic.ca/blog/industry/music-licensing-101-what-podcasters-need-to-know.
  • Sutherland, Keith. 195apr. J.-C. « Licensed to Thrive? Podcasting and Copyright Law inCanada ». Canadian Journal of Law and Technology, 13.

Glossaire

Fil/flux RSS : Abréviation de Really Simple Syndication (Syndication vraiment simple), le fichier RSS, aussi appelé flux RSS, canal RSS ou fil RSS est un format libre et ouvert. Il contient toutes les informations relatives à un podcast et à ses épisodes. Il ne renferme pas le podcast lui-même mais l’adresse de celui-ci (URL) ainsi que toutes les données qui y sont liées (description, couverture, catégories…). Un fil RSS permet d’avoir accès en temps réel à la mise à jour des contenus, ainsi les nouveaux épisodes d’un podcast lié à un fil RSS pourront être téléchargés automatiquement par un agrégateur ou une plateforme d’écoute utilisée par un abonné.

Plateforme d’hébergement : Il s’agit d’un service permettant de placer, sur un serveur relié au réseau Internet, les différents fichiers et contenus qui constituent un site Web. Les fichiers audio d’un podcast peuvent être hébergés sur un site web. Il existe également des services d’hébergement payants spécialisés pour les podcasts. Ces plateformes, comme Buzzsprout, génèrent automatiquement un flux RSS.

Musique libre de droit : Production musicale dont la licence d’utilisation est disponible à l’achat. Suite à l’achat de la licence, un utilisateur peut s’en servir à des fins commerciales sans être tenu de payer des redevances au propriétaire des droits d’auteurs.

Agrégateur : Logiciel ou application Web qui permet à l’internaute de s’abonner à des fils RSS et de recevoir automatiquement le nouveau contenu des fils répertoriés.

Répertoires de podcasts : Les répertoires de podcasts permettent aux utilisateurs de recherchés dans podcasts et de s’abonner à ceux-ci. Les répertoires les plus connus sont : Apple podcast, spotify, Google podcast, Stitcher, TuneIn.

Références

[1] PELTIER, Claire, « Usage des podcasts en milieu universitaire : une revue de la littérature », RITPU, vol. 13 no 2-3, pp. 17-35.

[2] PODMUST, « Podcast, c’est quoi? Définition, histoire, vous allez tout savoir », dans Podcast, En ligne. https://podmust.com/podcast-definition-histoire/ Consulté le 28 mars 2021.

[3] RÉMILLARD-VIGNEAULT, Camille, « Le podcast: un outil de médiation abordable et démocratique » En ligne. http://www.museadon.ca/2021/04/03/podcast.html Consulté le 5 avril 2021

[4] YING, Lin, « 10 POWERFUL PODCAST STATISTICS YOU NEED TO KNOW IN 2021 » En ligne. https://www.oberlo.com/blog/podcast-statistics Consulté le 6 avril 2021

[5] MARTIN, Raphael, « Monétisation des podcasts: la parole d’or », dans Nouvelles, 2018. En ligne. https://www.grenier.qc.ca/nouvelles/16532/monetisation-des-podcast-la-parole-dor. Consulté le 13 avril 2021.

[6] PARTNERS, Christian, « Anchor.fm Review: Read Before Using », dans School of Podcasting, 2019. En ligne. https://schoolofpodcasting.com/anchor-fm-review-read-before-using/. Consulté le 18 avril 2021.